1. |
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Les emmerdes derrièrre les yeux
Notre système nerveux
Que les batraciens n’ont pas
Le cerveau sous les cheveux
Malentendus envieux
Qui passent par là
Le sexe dans nos cortex
Nos instants de détresse
Se tissent entre eux
Dis moi donc, dis moi
Dis moi ce que tu planques
Au fond des yeux
Mais j’suis pas sûr de vouloir savoir
Et ça fait rien
Et j’suis pas sûr si ça en vaut le coup
Et c’est pas grave
Quels sont donc les enjeux?
Quels sont donc les enjeux?
Dis moi si tu m’en veux
Quels sont donc les enjeux?
M’en veux pas
L’ennui dans les synapses
L’émotion qui te rattrape
Que le reptile n’a pas
Car il est volatile à souhaits
Avec son envie d’s’en aller
loin de tout ça
Le dos contre le mur
imbibé de cyanure
quand tout s’en va
Endetté envers ton égard
Assoiffé de c’qu’on peut voir
dans ton regard
Mais j’suis pas sûr de vouloir savoir
Et ça fait rien
Et j’suis pas sûr si ça en vaut le coup
Et c’est pas grave
Quels sont donc les enjeux?
Quels sont donc les enjeux?
Dis moi si tu m’en veux
Quels sont donc les enjeux?
M’en veux pas
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2. |
La Maison D’En Bas
04:17
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T’inquiète pas mon fiston
Je recommence la semaine prochaine
Et je t’ai pas menti, oh non
Il faut juste qu’ils me rappellent
Et j’ai pas de folie dans les yeux
Et ils brillent toujours autant
T’inquiètes donc pas mon grand
Demain le ciel sera bleu
Et les bouteilles s’y entassent
Et le temps y est lent
Mais pourquoi tu te tracasses?
Et pourquoi tu fuis autant?
Y’a qu’à s’en foutre de ces gens
Qui pensent tout savoir, tout mieux que nous
Puisqu’il nous reste les salles de bal
Puisqu’il nous reste la salle des fous
La maison en contrebas résonne et on y entend plus un pas
Ca s’abandonne dans les écrans, ça s’y abonne et vit dedans
Ca y sent le calme à plein nez, on y plane tranquilement
On va pas en partir mon grand, faut nous laisser, un moment
T’inquiètes pas mon fiston
Tu t’inventes des problèmes
Et j’te mens pas de, toute façon
Maintant c’est vraiment plus la peine
Y’aura d’l’euphorie dans les cieux
De l’euphorie pour longtemps
Et puis n’aies pas peur du temps
Regarde le bien droit dans les yeux
La maison en contrebas résonne et on y entend plus un pas
Ca s’abandonne dans les écrans, ça s’y abonne, ça vit dedans
Ca y sent le calme à plein nez et on s’y plaint un peu trop souvent
On va partir de là mon grand, il faut juste un petit moment
En attendant la suite, y’a des gueulantes au rendez-vous
Et puis des nuits de sourires, quand on se retrouve entre nous
Pour envoyer demain se faire foutre, et ce sans ciller, s’il vous plaît
Même qu’on aura nos verres en main, même qu’on les posera pour dancer
Avoir son verre en main
Le poser pour dancer
Avoir son verre en main
Envoyer tout valser
Avoir ton verre en main
Cracher ta fumée
Avoir ton verre en main
Et bien s’accompagner
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3. |
Placide
03:24
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Anesthésié devant des rails montois
À se demander où ce train-train nous emmènera
Au final c’est pas grâve et puis on fait avec
À s’demander pourquoi ne pas ouvrir son bec
Y’a le doute des gens et puis celui qu’on a
Qui découle de nos verres jusqu’au creux de nos reins
Au final c´est pas grave de vouloir s’arrêter
Mais se voir continuer, et ce sans lésiner
Manège bancal, sommeil banal
Sortir tes rêves d’un méninge sidéral
Les casse-têtes qui envoient au casse-pipe
Les casse-vitesse dans nos boissons spirites
Les caresses gisent au fond des calices
Haut, l’univers qui glisse
Pourquoi est-ce qu’on aime autant?
On aime ce qui nous effrite
Aride, placide, parfois matricide
Relents amers consumés à vide
Perdus dans la toute petite Belgique
En avoir marre de serrer sur ma chique
Une ambiance de plomb bien plantée dans les dents
Traverse les cordons qui t’emmènent loin au vent
Au final c´est pas grave de vouloir s’arrêter
Mais se voir continuer, et ce sans lésiner
Manège bancal, sommeil banal
Sortir tes rêves d’un méninge sidéral
Les casse-têtes qui envoient au casse-pipe
Les casse-vitesse dans nos boissons spirites
Les caresses gisent au fond des calices
Haut, l’univers qui glisse
Pourquoi est-ce qu’on aime autant?
On aime ce qui nous effrite
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4. |
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Meunier, l’ami tu dors?
Dis-moi si tu finis ton verre?
Je ressasserai mes tords pour passer au travers
J’espère ne pas plier pour en ressortir plus fort
La fatigue nous est tous commune
Et dépend des lubies de la lune
Qui entraîne la marée puis joue sur les nerfs
Y’a la science et le reste mais il reste des mystères
Respire un coup, meunier
On te fera du café
Fais-toi plaisir une fois, ça mange pas de pain
La routine tournera
Faut la casser parfois
Car sans passion, eh ben, t’as quoi?
T’as rien
Il y en a c’est leur musique et leurs amours
Il y en a c’est leurs gamins et leurs amours
Il y en a c’est les voyages
Il y en a c’est leur sorties
Il y en a c’est leurs amours et leurs amis
Je t’ai vu mal rasé
Je t’ai déjà entendu nier
Lever les yeux au ciel, grisonnant depuis longtemps
Je sens que tout va bien, mais tout va trop lentement
La maison d’en bas
Fiston, c’est derrière toi
C’est plus dur de marcher seul quand il fait froid
Ca ira, crois moi, mais faut qu’ça vienne de toi
Respire un coup, meunier
On te fera du café
Fais-toi plaisir une fois, ça mange pas de pain
La routine tournera
Faut la casser parfois
Car sans passion, eh ben, t’as quoi?
T’as rien
Il y en a c’est leur musique et leurs amours
Il y en a c’est leurs gamins et leurs amours
Il y en a c’est les voyages
Il y en a c’est leur sorties
Il y en a c’est leurs amours et leurs amis
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5. |
Kenneth Le Boulengé Belgium
Artiste belge, Kenneth Le Boulengé est féru d’écriture, de poésie, de guitare, et d’harmonica.
Asymptotes (2015-2020) est orienté rock, au caractère poétique.
FB: Kenneth @Asymptotesmusique
www.facebook.com/Asymptotesmusique
Instagram: @Asymptotesmusique
Tik-Tok: thekrezz0
Snap: Asymptotes.be
Twitter: @kennethleboul
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